Présentation

Le Schéma général de la formation professionnelle au Québec est la toute première représentation systémique des composantes de la formation professionnelle. Si le schéma permet de reconnaître à la fois l’unité et la complexité de la formation professionnelle, il permet aussi d’en dégager des composantes spécifiques, propres à chaque contexte d’enseignement. Son intérêt réside dans les nombreux usages qu’on peut en faire pour la formation et l’accompagnement des intervenants de la formation professionnelle, multipliés par les différents modes de visualisation offerts en mode Édition.

Ce projet est le fruit d’une riche collaboration. Le schéma a été conçu par Stéphane Dupuis, conseiller pédagogique au CFP Expé, soutenu par la vive complicité de Chantale Beaucher, professeure à l’Université de Sherbrooke et directrice de l’Observatoire de la formation professionnelle du Québec. Le contenu et la structure du schéma ont été validés par une quinzaine de chercheures et chercheurs des universités associées à l’Observatoire. Finalement, l’interactivité et la mise en ligne du schéma ont été assurées par Vincent Poirier Ruel.

Structure

Le Schéma général de la formation professionnelle est structuré selon quatre axes, partant des composantes au plus près de la personne enseignante (Micro) à celles les plus éloignées (Macro).

Personne enseignante

Micro

Réalités personnelles et professionnelles de la personne enseignante

Organisations scolaires

Meso

Contexte immédiat de l’exercice de la profession enseignante, telles que l’organisation scolaire et la clientèle élève

Instances

Exo

Organisations plus ou moins périphériques à la profession enseignante, telles que les syndicats ou les associations professionnelles

Ministère

Macro

Niveau le plus éloigné de la personne enseignante, ayant toutefois des impacts importants sur sa pratique

La démarche

L’idée de schématiser la formation professionnelle dans son ensemble est née lors de la rédaction d’un article portant sur l’état actuel de ce secteur de formation. Nous nous trouvions alors, comme Archimède dans son bain quand il énonce son fameux « Eurêka! », devant quelque chose qui dépassait passablement l’intention première!

Mais, comme toujours, le hasard s’arrête là. Vite prennent le dessus l’intuition d’une pertinence, la mobilisation des compétences d’analyse et de schématisation, la mise en forme de l’expérience et de l’expertise, la collaboration active de tout un réseau, la programmation numérique et la mise en ligne dynamique, bref, un « travail » acharné sur le fond et sur la forme de ce qui deviendra la toute première représentation générale de l’ensemble des composantes de la formation professionnelle, telle qu’elle s’est développée depuis le début de son histoire contemporaine dans les années soixante.

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